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Revendications VS Actions

Quand on parle de revendications, la première chose qui vient en tête est le social, cela s’explique historiquement par les lutes acharnées pour obtenir ce qu’il convient d’appeler aujourd’hui « les acquis sociaux ».

Mais tout le monde a des raisons de revendiquer. Généralement les raisons sont propres a ces individus, plus rarement elles concernent l’intérêt collectif. Toutefois, les raisons propres a chacun peuvent être, et d’ailleurs les sont dans bien des cas,  communes à un groupe plus où moins important.

Si ces individualités se décident à porter ensemble ces revendications individuelles, leurs motivations peuvent diverger, certains imposent leur point de vue, d’autres préfèrent rester en retrait, ce jeu amène a différencier les revendications officieuses de chacun, des revendications officielles du groupe.

De par l’éducation individualiste de ses membres, le groupe préfère ainsi se battre pour des intérêts individuels plutôt que pour l’intérêt collectif, combien même l’intérêt collectif peut apporter plus sur le long terme. Les décisions et actions qui en découlent sont guidées par cet espoir de gain a court terme, et le plus remarquable est que plus le gain est petit plus la victoire est fêté comme grande.

Ces groupes deviennent vite des tribunes opportunes pour les personnes en mal de reconnaissance, elles s’en servent pour apparaitre au grand jour, et dans certains cas, avoir des promotions sociales. L’exemple par excellence est le cas des délégués syndicaux, qui en définitive travaillent plus leur relationnel avec le patronat que la défense de l’intérêt de leurs adhérents. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’un employé ambitieux utilise cette voie pour devenir cadre, puis arrêter tout syndicalisme.

C’est l’individualisme social qui permet l’installation de ces rapports dominants/dominés, tant combattus, jusque dans les groupes qui prétendent lutter contre cela avec le grand acharnement. Les intérêts privés passent ainsi avant les droits de chacun, du moment qu’une minorité est satisfaite.

Electeurs VS Elus

Un élu doit son statu a ses électeurs, de fait il se doit de remplir ses fonctions de façon a servir ses électeurs, l’élu doit être au service des électeurs.

De part un habile jeu stratégique, un certains nombre d’élus ont mis un place un système de clientélisme visant a leur assurer leur ré-élection systématique. De par ces pratiques ces élus ont tout simplement inversé les rapports qui sous tendent les relations élus/électeurs, ils ont transformé leurs électeurs en leurs obligés.

C »est ce système de clientélisme qui permet aux baronnies politiques de s’installer et de se maintenir en place.

De par leurs fonctions les élus se doivent de rendre des services a leurs électeurs, mais il leur est facile de faire pression sur les électeurs a qui ils rendent ces services, qui sont en réalité un dû, afin de se constituer un corps électoral fidèle. Cela passe par l’attribution de logements sociaux, d’emplois dans les différentes collectivités territoriales, de subventions a des associations, de validation de permis de construire…

Les critères d’attribution de ces droits sont dont bafoués au profit de ces chefs de clans. Ces dérives sont permises par les bénéficiaires, les électeurs, qui acceptent de se placer dans la position d’obligés.

C’est en parti la méconnaissance des lois, des droits et devoirs de chacun que la majorité de ces électeurs se font prendre dans ce jeu. Le manque de transparence des commissions d’attribution renforcent cette relation « dominant/dominé ».

C’est le comportement des électeurs qui définit le degrés de pouvoir et de liberté qu’ils veulent donner aux élus.

en complément à : programme vs candidat

 

Egalité VS Equité

Dans cette très chère devise de la république française, « liberté, égalité, fraternité », il est bien un terme qui puisse être sujet a controverse dans ses dites applications, notamment au travers la loi.

En effet, avec un barème d’amendes unique pour tous, comment peut-on parler d’égalité quand les revenus des citoyens font le grand écart ? Il est souvent dénoncé les risques de double peine, certes a combattre pour la plus stricte application de l’égalité devant la loi, mais si cette même loi n’intègre pas d’équité dans son écriture, la volonté d’égalité affichée ne peut correspondre a l’égalité perçu.

En effet, un revenu modeste de type RSA qui doit s’acquitter pour la même même infraction d’une amende du même montant que celui aux revenus 20 fois supérieurs, où est l’égalité la dedans?

Cela amène dans le débat deux approches différentes : la révision des grilles salariales afin de limiter les écarts considérables actuels, avec bien sûr la mise en œuvre d’un revenu universel, ou/et la révision des barèmes des amendes en une grille de point amende, le point amende correspondant à un pourcentage préalablement définit du revenu du contrevenant. Ainsi l’égalité est maintenue par le point amende universel, l’équité étant garantie par la prise en compte des revenus du contrevenant.

Cette dernière approche peut aussi être intégrée par ces grands groupes, qui se targuent d’action RSE, dans leur politique tarifaire.