Normes VS Lois

Bien qu’au travers un gros travail de lobbying les multinationales aient une influence notable dans la rédaction des lois et directives tant nationales qu’européennes, ces dernières années ont vue une hémorragie de normes envahir le quotidien des français et européens.

La volonté de substituer les normes aux loi, c’est bien le sentiment qui se dégage de leur prolifération, est de plusieurs nature, a commencer par le caractère volontaire de l’application des normes contre le caractère contraignant des lois.

Les autorités de contrôle sont aussi intéressantes a évoquer : le contrôle de l’application des lois est fait par des autorités publiques qui peuvent exercer un contre pouvoir notoire face a certaines pratiques, l’application des normes est contrôlé par des entreprises privées, qui sous le couvert des différents secrets technologiques, propriété privé et tout autres argument rendent opaque leurs critères d’application a l’ensemble des citoyens.

Le paroxysme apparait dans les nombreuses lois qui se réfèrent a des normes pour caractériser les infractions. La loi qui est sensée être issue du législateur publique met donc en avant  les intérêts du privé qui ont été retranscrits dans les multitudes de normes qui foisonnent.

Au travers se transfert de compétences législatives du publique vers le privé,la privatisation des instances juridiques se met en place, privant ainsi un peu plus le citoyen de ces droits.

 

Fonds de pension VS Fondation citoyenne

Tout système est vulnérable, plus le système est complexe et plus il peut exister des failles.

Le système économique et social mondial actuel a été construit volontairement en y aménageant des failles, ces failles qui ont permis aux puissances financières de prendre le pouvoir sur la politique et de s’emparer de la gouvernance mondiale.

Ces failles existent pour la plus part toujours. C’est donc en analysant le système que l’on peut en inventorier les failles et étudier de quelle manière les exploiter.

La première difficulté liée a l’exploitation des failles du système est la communication autour du rejet du système argumenté par des critiques exacerbées car vendeuses. Il en résulte un sentiment de rejet généralisé avec une vision étriqué ne laissant émerger que l’idée latente de révolution et de faire table rase du système rejeté.

Une autre approche serait de créer une fondation citoyenne qui a vocation unique de faire de la nationalisation citoyenne des secteurs financiers tels que les banques et assurances.

Pour ce faire, le calcul est relativement simple, si l’on part du constat que les banques tiennent au départ leur pouvoir financier des sommes qui leurs sont confiées par l’ensemble des petits épargnants. Si chacun verse chaque mois une modeste somme de par exemple 10€, au bout d’un an cela fait 120€ par personnes, pour un million de personnes, il faut bien savoir voir grand et rêver un peut, cela fait 120 millions.

Si ces sommes ne sont affectés qu’exclusivement a l’achat de titres des entreprises financières, il est possible, de façon relativement rapide, d’arriver a détenir la minorité de blocage dans le capital de chacune de ces entreprises et donc s’ouvre la possibilité d’influencer les décisions du conseil d’administration et a terme de redéfinir les politiques stratégiques de ces entreprises financières.

A titre de comparaison, le fonctionnement des fonds de pensions américains sont l’exemple par excellence que cette stratégie est réalisable, la différence est que les fonds de pension n’ont pour autre objectif que la rentabilité maximum immédiate.

Transition VS Révolution

Si l’on considère la définition scientifique du terme « Révolution », c’est le fait de faire un tour complet pour revenir au point de départ.

Dans une société de très nombreux exemples, dont certains parmi les plus récents comme l’Egypte, donnent raison a cette définition scientifique comme étant aussi valable comme définition générale du terme de révolution.

La raison en est relativement simple, la nature ayant horreur du vide, les révolutionnaires veulent faire tomber le système en place, et cela de façon brutale. La place ainsi libérée est immédiatement comblée par un autre système, dans les meilleurs cas très proche de l’ancien, parfois bien pire que le mal combattu.

C’est pour cela qu’il est préférable de promouvoir la Transition sociale, qui a pour principale différence avec la Révolution, de ne pas faire table rase du passé, mais bien d’améliorer l’existant pour préparer et accompagner le changement.

L’exemple de la France est un cas typique, d’un côté ces leaders politiques qui prônent le libéralisme a l’extrême, de l’autre ceux qui prônent la révolution pour mettre en place la VIème république.

Le mal-être ressenti par les citoyens français passe tout d’abord par une grande complexité du système, ses nombreuses lois inégalement appliquées fautes de moyens ou de connaissances, et les contres pouvoirs limités a des rôles d' »avis consultatifs ».

La Transition sociale passe donc par l’amélioration et le renforcement du rôle des organismes officiels de contrôle, leur donnant une réelle fonction de contre-pouvoir, accompagnant la remise au centre des décisions les citoyens.

Une fois cette première étape franchie, les manques et défauts du système en place seront d’autant plus visibles, et la transition aisée a mettre en place.

programme vs candidat

lors des élections que nous vivons en France, le choix de l’électeur, au moment de glisser son bulletin de vote dans l’urne, doit se porter a la fois sur le programme qui lui est proposé par chacun des candidats ET sur le candidat qui porte ce programme.

Cela abouti systématiquement a un choix qui se porte soit sur la couleur politique du candidat, soit sur le charisme ou la séduction que renvoie le candidat, le programme proposé est de fait occulté ou très largement minimisé.

Il résulte de cette situation un désintérêt pour la question politique qui se caractérise par un abstentionnisme croissant, ainsi qu’un fort sentiment d’inutilité du vote couplé a une remise en cause de la démocratie en France, remise en cause dans le sens où le citoyen se sent spolié de ses droits.

L’approche qui pourrait être étudiée est de dissocier totalement le vote sur les propositions et projets du vote sur les candidats aux responsabilités.

Ce projet permet au citoyen de se prononcer sur chacune des positions, propositions, projets ou idées qui doivent être appliqués sur l’échelon territorial concerné par l’élection, en poussant jusqu’au bout la proposition, tout un chacun doit avoir la possibilité de faire ses propres propositions dans la mesure ou elles ne sont pas portées par un des partis politiques traditionnels.

Le vote qui s’en suit et qui concerne les personnes a porter aux responsabilités devient de fait moins important, le choix peut donc se faire, sans que cela soit dommageable, sur la base d’une couleur politique, du charisme ou de la séduction qui se dégage des différents candidats.

Une telle approche récupère la chose publique ou démocratie, qui a été confisquée par les partis politiques , et la rend au citoyen, qui retrouve alors une place prépondérant dans la vie publique.