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Revenu de base : osons le realiser !

Le revenu de base ou le salaire inconditionnel…
Quel que soit le nom que nous voulons lui donner, il va de soit que le nom est biensure porteur d’une certaine definition, le revenu de base faisant plutot appel a un minimum de ressources pour vivre de maniere descente mais qui peu sous entendre de la conditionnalite a l’obtention, le salaire inconditionnel fait plutot appel a un reel revenu qui permette d’avoir une vrai vie descente, il n’est pas question de survie, et tout le monde est loge a la meme enseigne, c’est une garantie de revenue.
Maintenant que nous avons brievement discute subtilite sementiques, le veritable probleme qui me revulse est la maniere dont il est communement admis que ce revenu doit etre mis en place, par une descision politique, une action de l’etat providence, ce qui est une aberation totale de vouloir cela en ces temps ou chaque gouvernement se cache derriere le paravent de la crise en arguant une situation de disette economique, or le fond du probleme n’est pas la, c’est plutot le probleme de la repartition des dividendes car toute crise que l’on puisse pretendre installee, seuls les moins fortunes la subissent, pour les plus riches c’est plutot une periode d’oppulence economique.
Donc vu que le probleme reside dans la redistribution des dividendes, le seul defit a relever est de capter ces dividendes pour les bredistribuer, or les dividendes sont liees principalement a des actions et des obligations, bref des titres boursiers.
Le paradoxe de ceux qui crient harro sur l’inequite de cette redistribution est qu’ils commencent par remettre en cause le systeme economique existant, ils proposent une simple spoliation des riches pour une redistribution equitable vers la base, je leur dis qu’ils ont tout faux, qu’ils font tout simplement fausse route, c’est juste l’inverse qu’il faut faire.
Il faut utiliser le systeme existant sans chercher a le detruire pour le faire sien et ensuite le modifier de l’interieur, la est toute la difference entre la revolution aveugle et l’evolution intelligeante.
Pour ce qui concerne donc le revenu de base, tout les outils sont a notre disposition pour le mettre en place : les titres boursiers tout un chacun a le droit d’en achetter, bien qu’une association ne puisse pas en achetter une entreprise ou une fondation le peuvent. Les dons aux associations reconnues d’utilite publique ou aux fondations beneficient d’exoneration fiscale.

Voila les outils dont nous avons besoin pour mettre en place le revenu de base sans etre au pouvoir et sans spolier personne, voici les cles pour s’insinuer dans le systeme financier et le rendre sociale, tout est entre nos mains, nos avons les cles, nous sommes devant la porte mais soit nous ne savons pas que nous avons les cles, soit nous ne savons pas ou peut etre ne voulons pas ouvrire la porte de l’evolution societale. Pour ouvrire cette porte la principale difficulte est de lutter contre l’egoisme generalise induit par l’individualisme de la societe, car si la volonte est la, il suffit donc qu’une fondation ait un compte action specialement dedie a la mise en place du revenu de base, qu’elle cree un capital base sur des dons fleches qu’elle met sur ce compte, la gestion de ce compte doit se faire avec une unique strategie d’achat d’actions et d’obligations dont les entreprises reversent sytematiquement des dividendes, uniquement de l’achat, aucune speculation boursiere, une fois que ce capital a atteint un seuil critique, les dividendes peuvent etre redistribues.

Cela bien sur doit se faire avec une logique d’augmentation permanante du capital boursier et la seule redistribution des diidendes. Pour cela il suffit de mettre en place une adhesion au revenu de base, chacun paye 10€ par mois pour beneficier du revenu de base, ces 10€ sont integralement reinvestis en capital boursier et toujours seul les dividendes sont reppartis entre les adherents revenu de base.

Pour les incredules nous pouvons illustrer d’un petit calcul, les dividendes generalement associes aux titres boursiers voisinnent les dix pourcents, un revenu repute descent est de l’ordre de mille cinq cent mensuel soit dix huit mille euros annuel, on simplifie le calcul en arrondissant a vingt mille. Vingt mille euro equivaut a dix pourcent de deux cent mille euros, ce qui veut dire que potentiellement tout les deux cent milles euros de capital boursier il est possibe d’assurer un salaire inconditionnel, si l’on part du principe que la taille critique du capital de depart doit correspondre a de quoi assurer mille revenu de base il faut un capital de depart de deux cent millions d’euros, si cette barre parait trop haute pour certains elle peut eventuellement etre descendue a cent soit vingt millions d’euros.

Si maintenant on calcul combien rapprote le fait de reverser cent salaires inconditionnels, on est a du mille euros mensuel soit douze mille euros annuel d’augmentation de capital boursier, pour mille cela equivaudrait a cent vingt mille euros d’augmentation annuelle de capital boursier.

Le systeme s’auto finance assez facilement finalement. Cela ne veut pas dire que les beneficiaires ne travailleraient plus, la realite est plutot l’inverse, ils pourraient s’epanouir dans leur vrais passion et au final seraient certainement bien plus rentables poir la societe qu’un employe lambda depressif souffrant de maints troubles musculo squelettique…

Sécurité VS Sureté

La confusion est volontairement entretenue entre la « sécurité » et la « sureté », tant par les élus que par la presse qui les relaye. La confusion est telle qu’il est utile de faire un petit rappel.

La « sécurité » concerne la prévention des accidents et la gestion de leurs risques.

La « sureté » concerne la prévention et la gestion des risques d’agression sur les personnes.

Passé ce petit rappel, le constat est clair, la sécurité étant une thématique porteuse car concernant tout le monde, la retranscription des agressions étant très vendeuse médiatiquement, la juxtaposition  du terme « sécurité » à la définition de « sureté » s’est faite d’autant plus rapidement que porté par les médias audio-visuels et la presse a sensation.

Les personnalités politiques mises en avant par les médias, conseillés par ces prétendus experts en communication, rivalisent d’ingéniosité dans le choix de leur vocabulaire et de leurs expressions pour s’offusquer, dénoncer et stigmatiser des incidents qui restaient au rang de faits divers il y a de cela quelques années.

Cet habile détournement médiatique détourne l’attention des citoyens des manquements a leurs devoirs de ces « responsables politiques », car en effet, du côté « sécurité » réelle, les choix sont plutôt étonnants, les volontés affichées sont de l’ordre de la prétention de dompter la nature, d’attendre que l’accident, voir la catastrophe arrive pour réagir. La tendance est à laisser l’entretient des infrastructures en suspend pour pouvoir jouer les chevaliers servants médiatiques, aller tirer des larmes aux spectateurs et consoler les victimes a coût de promesses d’investissements onéreux pour « réparer » les dégâts.

Sous prétexte d’économies, de réduction des coûts, les actions d’entretien, de prévention sont réduites au minimum, malheureusement, et bien que cela se vérifie systématiquement, les coûts de réparations sont toujours bien supérieurs aux coûts d’entretiens et de préventions nécessaires cumulés.

Le sommet est atteint quand, sous prétexte de rentabilité financière, les études de risques et d’impact, ainsi que la révision de certains documents d’urbanismes, sont volontairement biaisés de façon a rendre systématiquement un avis favorable aux projets, pour, en cas de catastrophe qui fini tôt ou tard a survenir, s’émouvoir sur le sort des victimes.

Bénévolat VS Salariat

La plus part des associations n’ont raison d’exister que pour palier aux manquements de l’état, leurs moyens état généralement limités, elle sont dans l’obligation de faire appel au bénévolat pour mener a bien leurs actions.

L’ironie est que par leur travail bénévole, ces associations entrent en concurrence avec de nombreuses professions qui peinent de fait a développer leurs activités de façon optimal. Cela a pour conséquence de jeter un certain discrédit sur ces secteurs d’activités, dont les victimes les plus notoires sont le Sport et l’Environnement.

Dans une société ou tout est basé sur l’argent et les échanges financiers, c’est un paradoxe de voir cette propension a favoriser le bénévolat, et dans certains cas malheureusement a le rendre obligatoire. L’image renvoyé par ces bénévole est traduite par certains commentaires désobligeants, du type : « ce sont des empêcheurs de tourner en rond », « ces gens n’ont vraiment rien d’autre a faire » et toute la litanie du même registre.

Pourtant leur travail est utile voire indispensable. A l’opposé, les professionnels du même secteur d’activité, mais qui dans bien des cas n’ont pas la même approche des questions, sont encensés comme étant de grands professionnels, dont la notoriété est proportionnelle a la facture qu’ils présentent pour leur travail.

Cette dichotomie invite la question du revenu universel au cœur du débat, en effet, comme selon le vielle adage tout travail mérite salaire, vu que de nombreux combats salutaires ont été menés par le monde associatif et donc dans le plus parfait bénévolat, d’où vient la légitimité que seul le travail réalisé pour répondre aux appels d’offre d’entreprise payant rubis sur l’ongle soit rémunéré, remettant en cause de fait le travail tout aussi nécessaire pou ne pas dire indispensable des porteurs de visions plus sociales, plus solidaires, plus vertueuses ou plus respectueuses de l’environnement?

La question de la définition de la valeur « travail » est ainsi posé, le bénévole étant lui aussi créateur de richesse, pourquoi n’a-t-il pas le droit a une rémunération lui permettant de vivre au même titre que le salarié ?

En cette période de mise en avant systématique du RSE par les grandes entreprises et collectivités territoriales, ces questions deviennent centrales, c’est la réponse qui y sera apporté qui permettra ou non l’existence des contres pouvoir qui sont les garants de la démocratie.

Fonds de pension VS Fondation citoyenne

Tout système est vulnérable, plus le système est complexe et plus il peut exister des failles.

Le système économique et social mondial actuel a été construit volontairement en y aménageant des failles, ces failles qui ont permis aux puissances financières de prendre le pouvoir sur la politique et de s’emparer de la gouvernance mondiale.

Ces failles existent pour la plus part toujours. C’est donc en analysant le système que l’on peut en inventorier les failles et étudier de quelle manière les exploiter.

La première difficulté liée a l’exploitation des failles du système est la communication autour du rejet du système argumenté par des critiques exacerbées car vendeuses. Il en résulte un sentiment de rejet généralisé avec une vision étriqué ne laissant émerger que l’idée latente de révolution et de faire table rase du système rejeté.

Une autre approche serait de créer une fondation citoyenne qui a vocation unique de faire de la nationalisation citoyenne des secteurs financiers tels que les banques et assurances.

Pour ce faire, le calcul est relativement simple, si l’on part du constat que les banques tiennent au départ leur pouvoir financier des sommes qui leurs sont confiées par l’ensemble des petits épargnants. Si chacun verse chaque mois une modeste somme de par exemple 10€, au bout d’un an cela fait 120€ par personnes, pour un million de personnes, il faut bien savoir voir grand et rêver un peut, cela fait 120 millions.

Si ces sommes ne sont affectés qu’exclusivement a l’achat de titres des entreprises financières, il est possible, de façon relativement rapide, d’arriver a détenir la minorité de blocage dans le capital de chacune de ces entreprises et donc s’ouvre la possibilité d’influencer les décisions du conseil d’administration et a terme de redéfinir les politiques stratégiques de ces entreprises financières.

A titre de comparaison, le fonctionnement des fonds de pensions américains sont l’exemple par excellence que cette stratégie est réalisable, la différence est que les fonds de pension n’ont pour autre objectif que la rentabilité maximum immédiate.