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Bénévolat VS Salariat

La plus part des associations n’ont raison d’exister que pour palier aux manquements de l’état, leurs moyens état généralement limités, elle sont dans l’obligation de faire appel au bénévolat pour mener a bien leurs actions.

L’ironie est que par leur travail bénévole, ces associations entrent en concurrence avec de nombreuses professions qui peinent de fait a développer leurs activités de façon optimal. Cela a pour conséquence de jeter un certain discrédit sur ces secteurs d’activités, dont les victimes les plus notoires sont le Sport et l’Environnement.

Dans une société ou tout est basé sur l’argent et les échanges financiers, c’est un paradoxe de voir cette propension a favoriser le bénévolat, et dans certains cas malheureusement a le rendre obligatoire. L’image renvoyé par ces bénévole est traduite par certains commentaires désobligeants, du type : « ce sont des empêcheurs de tourner en rond », « ces gens n’ont vraiment rien d’autre a faire » et toute la litanie du même registre.

Pourtant leur travail est utile voire indispensable. A l’opposé, les professionnels du même secteur d’activité, mais qui dans bien des cas n’ont pas la même approche des questions, sont encensés comme étant de grands professionnels, dont la notoriété est proportionnelle a la facture qu’ils présentent pour leur travail.

Cette dichotomie invite la question du revenu universel au cœur du débat, en effet, comme selon le vielle adage tout travail mérite salaire, vu que de nombreux combats salutaires ont été menés par le monde associatif et donc dans le plus parfait bénévolat, d’où vient la légitimité que seul le travail réalisé pour répondre aux appels d’offre d’entreprise payant rubis sur l’ongle soit rémunéré, remettant en cause de fait le travail tout aussi nécessaire pou ne pas dire indispensable des porteurs de visions plus sociales, plus solidaires, plus vertueuses ou plus respectueuses de l’environnement?

La question de la définition de la valeur « travail » est ainsi posé, le bénévole étant lui aussi créateur de richesse, pourquoi n’a-t-il pas le droit a une rémunération lui permettant de vivre au même titre que le salarié ?

En cette période de mise en avant systématique du RSE par les grandes entreprises et collectivités territoriales, ces questions deviennent centrales, c’est la réponse qui y sera apporté qui permettra ou non l’existence des contres pouvoir qui sont les garants de la démocratie.

Fonds de pension VS Fondation citoyenne

Tout système est vulnérable, plus le système est complexe et plus il peut exister des failles.

Le système économique et social mondial actuel a été construit volontairement en y aménageant des failles, ces failles qui ont permis aux puissances financières de prendre le pouvoir sur la politique et de s’emparer de la gouvernance mondiale.

Ces failles existent pour la plus part toujours. C’est donc en analysant le système que l’on peut en inventorier les failles et étudier de quelle manière les exploiter.

La première difficulté liée a l’exploitation des failles du système est la communication autour du rejet du système argumenté par des critiques exacerbées car vendeuses. Il en résulte un sentiment de rejet généralisé avec une vision étriqué ne laissant émerger que l’idée latente de révolution et de faire table rase du système rejeté.

Une autre approche serait de créer une fondation citoyenne qui a vocation unique de faire de la nationalisation citoyenne des secteurs financiers tels que les banques et assurances.

Pour ce faire, le calcul est relativement simple, si l’on part du constat que les banques tiennent au départ leur pouvoir financier des sommes qui leurs sont confiées par l’ensemble des petits épargnants. Si chacun verse chaque mois une modeste somme de par exemple 10€, au bout d’un an cela fait 120€ par personnes, pour un million de personnes, il faut bien savoir voir grand et rêver un peut, cela fait 120 millions.

Si ces sommes ne sont affectés qu’exclusivement a l’achat de titres des entreprises financières, il est possible, de façon relativement rapide, d’arriver a détenir la minorité de blocage dans le capital de chacune de ces entreprises et donc s’ouvre la possibilité d’influencer les décisions du conseil d’administration et a terme de redéfinir les politiques stratégiques de ces entreprises financières.

A titre de comparaison, le fonctionnement des fonds de pensions américains sont l’exemple par excellence que cette stratégie est réalisable, la différence est que les fonds de pension n’ont pour autre objectif que la rentabilité maximum immédiate.